Le
Soleil au maximum
de son cycle en 2001. Crédit : ESA/NASA Solar and
Heliospheric Observatory (SOHO) |
Jusqu'à récemment en 2008, on n'observait
plus de tache solaire. Crédit
: ESA/Nasa Solar and Heliospheric Observatory (SOHO |
Comme
le montre cette photo de Soho, les
taches solaires sont de retour ! Crédit :
ESA/NASA Solar and Heliospheric Observatory (SOHO) |
Sur
cette image de la surface du Soleil, le disque en bas à
gauche donne une comparaison de la taille des taches solaires
avec celle de la Terre. Crédit : Nasa
Diamètre du soleil
1 392 000 kms
|
On
comprend mieux aujourd’hui la nature des taches solaires,
leurs connexions avec la convection du plasma solaire et la
magnétohydrodynamique qui s'y développe. On
distingue par exemple très clairement les taches solaires
lorsqu’on réalise un magnétogramme du
Soleil. Les taches sont en effet des zones plus froides où
la convection est inhibée par un fort champ magnétique.
Un
tube de flux magnétique intense relie ces deux zones
et c’est pour cela que les taches sont associées
par paires. Comme elles sont plus froides, elles rayonnent
moins et apparaissent donc plus sombres dans le domaine
optique. Leur taille dépasse facilement celle de
la Terre et elles ne durent que deux semaines en moyenne.
|

Un schéma de la structure interne du Soleil prédit
par la théorie de la structure stellaire et vérifiée
par la sismologie solaire. En noir, la propagation de rayons
associés aux ondes sismiques p et g. Crédit
: Nasa |
Des
modèles de l’intérieur du Soleil ainsi
que de son atmosphère existent depuis des décennies
et ils deviennent de plus en plus complexes et précis
grâce aux ordinateurs, aux observations de Soho et surtout
de l’héliosismologie.
Tout comme la Terre, le Soleil est parcouru d’ondes
sismiques qui se manifestent en surface par des modes de
vibrations complexes. De la même manière que
les ondes sismiques ne sont pas les mêmes selon la
forme et la composition minéralogique des couches
internes de la Terre, les modes de vibrations du Soleil
contiennent des renseignements précieux sur la constitution
et les mouvements internes de notre étoile.
Il
suffit de mesurer par effet Doppler les mouvements d’oscillations
de la surface du Soleil pour réaliser une véritable
sismologie solaire et en apprendre beaucoup sur notre astre
favori.
|