Panoramiques et Visites virtuelles 360°
 

De nouveau le 24 septembre 2011, une double éruption a été enregistrée dans cette zone. Le flux dégagé se dirige actuellement vers la Terre et doit arriver le lundi 26/09 à 16 h, avec une incertitude de plus ou moins 7 h. Il a une chance de l'ordre de 25% de provoquer une tempête magnétique. Des aurores polaires seront donc peut-être observables ce soir.

A droite évolution des tâches en 2 jours et en haut, une mosaique de quelques images permettant de découvrir le chapelet de tâches.

26/09/2011 AR1302
A
pparait le 22 septembre à 11 h

26/09/2011 Ce groupe est particulièrement actif
L'actualité sur ces tâches
28/09/2011 AR1302
images prises à 16h30

26/10/2009 Du nouveau, ma 1ère grande taches AR 1029. Si sa croissance continue rapidement, la tache solaire 1029 pourrait bientôt devenir la plus grande tache solaire de 2009

28/10/2009 AR11029
prise au 400D sur Mak127
25/10/2009 AR11029
25/10/2009 AR11029
14/11/2008 AR1008
15/11/2008 AR11008
21/12/2014 vol EZS49UM
21/12/2014 vol EZS49UM Animé
       
 
Le minimum de l’activité solaire semble désormais derrière nous si l’on en croit les dernières observations de Soho montrant une reprise de l’activité solaire, sous la forme d'un groupe de taches dans l’hémisphère nord.
Le nombre de taches solaire est resté anormalement bas pendant toute l'année 2008, établissant même un record de calme depuis 50 ans.
Le Soleil au maximum de son cycle en 2001. Crédit : ESA/NASA Solar and Heliospheric Observatory (SOHO)
Jusqu'à récemment en 2008, on n'observait plus de tache solaire. Crédit : ESA/Nasa Solar and Heliospheric Observatory (SOHO
Comme le montre cette photo de Soho, les taches solaires sont de retour ! Crédit : ESA/NASA Solar and Heliospheric Observatory (SOHO)
Sur cette image de la surface du Soleil, le disque en bas à gauche donne une comparaison de la taille des taches solaires avec celle de la Terre. Crédit : Nasa
Diamètre du soleil 1 392 000 kms
On comprend mieux aujourd’hui la nature des taches solaires, leurs connexions avec la convection du plasma solaire et la magnétohydrodynamique qui s'y développe. On distingue par exemple très clairement les taches solaires lorsqu’on réalise un magnétogramme du Soleil. Les taches sont en effet des zones plus froides où la convection est inhibée par un fort champ magnétique.

Un tube de flux magnétique intense relie ces deux zones et c’est pour cela que les taches sont associées par paires. Comme elles sont plus froides, elles rayonnent moins et apparaissent donc plus sombres dans le domaine optique. Leur taille dépasse facilement celle de la Terre et elles ne durent que deux semaines en moyenne.


Un schéma de la structure interne du Soleil prédit par la théorie de la structure stellaire et vérifiée par la sismologie solaire. En noir, la propagation de rayons associés aux ondes sismiques p et g. Crédit : Nasa
Des modèles de l’intérieur du Soleil ainsi que de son atmosphère existent depuis des décennies et ils deviennent de plus en plus complexes et précis grâce aux ordinateurs, aux observations de Soho et surtout de l’héliosismologie.

Tout comme la Terre, le Soleil est parcouru d’ondes sismiques qui se manifestent en surface par des modes de vibrations complexes. De la même manière que les ondes sismiques ne sont pas les mêmes selon la forme et la composition minéralogique des couches internes de la Terre, les modes de vibrations du Soleil contiennent des renseignements précieux sur la constitution et les mouvements internes de notre étoile.

Il suffit de mesurer par effet Doppler les mouvements d’oscillations de la surface du Soleil pour réaliser une véritable sismologie solaire et en apprendre beaucoup sur notre astre favori.

 

 
Acces direct aux photos en cliquant directement sur les vignettes.